Je ramais, je rame et je ramerai
(Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerais)
cette parodie raconte un drame, lors d'une bataille navale antique.
Mon torse nu sur la galère
Le vent dans mes cheveux défaits
Comme un printemps sur mon trajet
Séchant la sueur en excès
Seule une clé en fer pourrait
Défaire mes deux fers serrés
Et mes doigts pris sur la poignée
Je ramais, je rame et je ramerai
Et quoique tu fasses
La mort est partout où tu regardes
Dans les moindres recoins de la nasse
Sur la moindre grève que l’on bombarde
Des flèches comme s'il en pleuvait
Drues sur la galère
Le ciel s’étend démesuré
Peut-être bientôt, je m’y trouverai
Le vent dans mes cheveux défaits
Comme un printemps sur mon trajet
Séchant la sueur en excès
Seule une clé en fer pourrait
Défaire mes deux fers serrés
Et mes doigts pris sur la poignée
Je ramais, je rame et je ramerai
Et quoique tu fasses
La mort est partout où tu regardes
Dans les moindres recoins de la nasse
Sur la moindre grève que l’on bombarde
Des flèches comme s'il en pleuvait
Drues sur la galère
Le ciel s’étend démesuré
Peut-être bientôt, je m’y trouverai
Puis une taloche, un coup de fouet
Me rappelle à ma tâche de forcené
Au monde j’ai tellement de regrets
Tellement de choses égarées
Une seule pour laquelle je suis fait
Je ramais, je rame et je ramerai
Et quoique tu fasses
la mort est partout où tu regardes
sur le moindre banc où l’on s’entasse
Me rappelle à ma tâche de forcené
Au monde j’ai tellement de regrets
Tellement de choses égarées
Une seule pour laquelle je suis fait
Je ramais, je rame et je ramerai
Et quoique tu fasses
la mort est partout où tu regardes
sur le moindre banc où l’on s’entasse
Sur le moindre glaive de ces maudits gardes
Des flèches comme s'il en pleuvait
Drues sur la galère
On sent un choc sur le côté
De l’eau commence à s’infiltrer
Ma pauvre vie semble scellée
Fuir est mon unique projet
La marée commence à me porter
Je sens le fond de cale se dérober
Sous le trouble azur je le suivrai
Mais juste avant, je crierai
Des flèches comme s'il en pleuvait
Drues sur la galère
On sent un choc sur le côté
De l’eau commence à s’infiltrer
Ma pauvre vie semble scellée
Fuir est mon unique projet
La marée commence à me porter
Je sens le fond de cale se dérober
Sous le trouble azur je le suivrai
Mais juste avant, je crierai
Que seule la clé en fer pourrait...
Et mes doigts pris sur la poignée
Je sombrais, je sombre et je sombrerais
Et mes doigts pris sur la poignée
Je sombrais, je sombre et je sombrerais
Mon enfant c'est la galère !
( Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerais)
Ca devient tout de suite compliqué, quand un père célibataire tente d'élever seul son enfant !
( Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerais)
Ca devient tout de suite compliqué, quand un père célibataire tente d'élever seul son enfant !
Mon enfant
nu, c’est la galère
Les mains dans ses cheveux défaits
Il reste bêtement sur mon trajet
Ses vêtements tombent sur ses mollets
Seule sa mère pourrait
Refaire ses lacets détachés
Mes doigts commencent à m’démanger
Je le grondais, je l’gronde et je l’gronderai
Et quoique je fasse
Il court partout quand je baisse la garde
Sur les bords pentus de la terrasse
Osant une brève course sur la rambarde
Il court comme s'il pleuvait
Lui, c’est la galère
Le miel s’étend sur ses poignets
Là c’est trop, je vais le baffer
Même ses poches sont engluées
Les mains dans ses cheveux défaits
Il reste bêtement sur mon trajet
Ses vêtements tombent sur ses mollets
Seule sa mère pourrait
Refaire ses lacets détachés
Mes doigts commencent à m’démanger
Je le grondais, je l’gronde et je l’gronderai
Et quoique je fasse
Il court partout quand je baisse la garde
Sur les bords pentus de la terrasse
Osant une brève course sur la rambarde
Il court comme s'il pleuvait
Lui, c’est la galère
Le miel s’étend sur ses poignets
Là c’est trop, je vais le baffer
Même ses poches sont engluées
Il en a mis sur mon
gilet
Le monde a tellement de méfaits
Autant de choses que l’on admet
Une seule qui me rend vraiment inquiet
Je le gardais, je l’garde et je l’garderais
Et quoique je fasse
Il court partout quand je baisse la garde
Sur les bords pentus de la terrasse
Osant une brève course sur la rambarde
Il court comme s'il pleuvait
Lui, c’est la galère
Le monde a tellement de méfaits
Autant de choses que l’on admet
Une seule qui me rend vraiment inquiet
Je le gardais, je l’garde et je l’garderais
Et quoique je fasse
Il court partout quand je baisse la garde
Sur les bords pentus de la terrasse
Osant une brève course sur la rambarde
Il court comme s'il pleuvait
Lui, c’est la galère
Parfois
quand même j’ai la paix
Les yeux rivés sur la télé
Il reste assis le temps d’un Disney
je peux reprendre mes projets
Je pourrais donner des raclées
À tous les p’tits cons de tous les français
mais si dans un murmure il me disait
juste un mot doux, je penserais
Que seule sa mère manquerait...
Et mes doigts pris sur ses poignets
Je l'aimais, je l'aime et je l'aimerai
Les yeux rivés sur la télé
Il reste assis le temps d’un Disney
je peux reprendre mes projets
Je pourrais donner des raclées
À tous les p’tits cons de tous les français
mais si dans un murmure il me disait
juste un mot doux, je penserais
Que seule sa mère manquerait...
Et mes doigts pris sur ses poignets
Je l'aimais, je l'aime et je l'aimerai
Francis Quatrelle : Il n'a pas trouvé dieu
(Francis Cabrel : Il n'a pas trouvé mieux)
Ça aurait pu partir en panflet anti-clérical; mais finalement les représentants de dieu s'en sortent plutôt bien. A savoir que Cabrel avait déjà fait une chanson assez pertinente sur ce thème.
Chanson
originale : Il n’a pas
trouvé dieu :
Il rêvait
d'une ville étrangère Il voulait
éclaircir ce mystère
Une ville de filles et de jeux Cette lubie qu’on les religieux
Il voulait vivre d'autres manières De prétendre sans plus de matière
Dans un autre milieu A l’existence d’un dieu
Il rêvait sur son chemin de pierres Il était passionné de vieilles pierres
"Je partirai demain, si je veux "Je visiterai tous les lieux pieux.
J'ai la force qu'il faut pour le faire J'ai la patience qu'il faut pour le faire
Et j'irai trouver mieux" Et j'irai trouver dieu"
Il voulait trouver mieux Il voulait trouver dieu
Que son lopin de terre Dans les anciens monastères
Que son vieil arbre tordu au milieu Sur le vieux marbre, d’un temple crasseux
Trouver mieux que la douce lumière du soir Auprès d’un ermite solitaire le soir
Près du feu Près du feu
Qui réchauffait son père Interroger le Saint Père
Et la troupe entière de ses aïeux Et la troupe entière de ces religieux
Le soleil sur les murs de poussière Dans les merveilles de la basilique St-Pierre
Il voulait trouver mieux... Il voulait trouver dieu...
Il a fait tout le tour de la terre Il a fait tout le tour de la terre
Il a même demandé à Dieu Il a même visité les Chartreux
Il a fait tout l'amour de la terre Il a goûté leur liqueur amère
Il n'a pas trouvé mieux Mais n'a pas trouvé dieu
Il a croisé les rois de naguère Il a trouvé une mosquée prés du Caire
Tout drapés de diamants et de feu Partagé le thé en ce lieu
Mais dans les châteaux des rois de naguère Mais même dans l’immensité du désert
Il n'a pas trouvé mieux... Il n’a pas trouvé dieu...
Il n'a pas trouvé mieux Il n'a pas trouvé dieu
Que son lopin de terre Dans la nef de Fourvière
Que son vieil arbre tordu au milieu Le prêche de l’imam d’une mosquée de banlieue
Trouver mieux que la douce lumière du soir Pas plus dans la douce prière d’un enfant
Près du feu Miséreux
Qui réchauffait son père Sa course solitaire
Et la troupe entière de ses aïeux L’a conduit jusqu’aux confins des cieux
Le soleil sur les murs de poussière La besace pleine de thé et de bière
Il n'a pas trouvé mieux... Il n’a pas trouvé dieu...
Il a dit
"Je retourne en arrière Il a dit
"Ça fait six ans que je erre
Je n'ai pas trouvé ce que je veux" Je n'ai pas trouvé trace de dieu"
Il a dit "Je retourne en arrière" "Mais pourquoi je me sens aussi fier ? "
Il s'est brûlé les yeux Il s'est brûlé les yeux
Il s'est brûlé les yeux Il s'est brûlé les yeux
Sur son lopin de terre Devant les sourires sincères
Sur son vieil arbre tordu au milieu Le simple accueil d’un bonze radieux
Aux reflets de la douce lumière du soir L’hospitalité et l’instinct grégaire de moines
Près du feu Généreux
Qui réchauffait son père Peu importe les prières
Et la troupe entière de ses aïeux Ou de savoir s’il y a bien un dieu
Au soleil sur les murs de poussière De cette question, il n’avait plus rien à faire
Il s'est brûlé les yeux (x3) Il était juste heureux (x3)
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