- Il changeait d'avis (Il changeait la vie)
- Pour être le dernier (Pour être le premier)
- Quand la musique est conne (Quand la musique est bonne)
Il changeait d'avis :
(Il changeait la vie)
Voilà enfin ma première parodie de Goldman. J'ai gardé le cordonnier, le professeur et le musicien, mais pour en faire autre chose ; et j'ai rajouté un couplet sur un homme politique, car ce sont bien les premiers à changer d'avis !
C'était un cordonnier, qu’était pas bien luné
Dans un village qu’il serait bon d’ignorer
Qui faisait des souliers si bouffis, si crottés
Dans un village qu’il serait bon d’ignorer
Qui faisait des souliers si bouffis, si crottés
Que sa réputation devenait
lourde à porter
Il ne mit pas longtemps, pour devenir tanneur
Mais il a vite compris qu’il supporterais pas l’odeur
Et ça a tourné court, quand il a ouvert sa crèmerie
Puis je l’ai revu un jour, comme employer de mairie
Il ne mit pas longtemps, pour devenir tanneur
Mais il a vite compris qu’il supporterais pas l’odeur
Et ça a tourné court, quand il a ouvert sa crèmerie
Puis je l’ai revu un jour, comme employer de mairie
Il changeait d’avis
C'était un professeur, un brin calculateur
Qui vivait un cauchemar à rabâcher Pythagore
Il choisit le latin pour cesser ce martyr
Mais l'école supprima l’option, il dû partir
Prof de français à mi-temps, remplaçant à ses heures
Mais il eut rapidement la grammaire en horreur
Puis il donna des cours de physique-chimie
Et terminat son parcours comme prof de technologie
Il changeait d’avis
C'était un p'tit bonhomme, armé d’un métronome
C'était un professeur, un brin calculateur
Qui vivait un cauchemar à rabâcher Pythagore
Il choisit le latin pour cesser ce martyr
Mais l'école supprima l’option, il dû partir
Prof de français à mi-temps, remplaçant à ses heures
Mais il eut rapidement la grammaire en horreur
Puis il donna des cours de physique-chimie
Et terminat son parcours comme prof de technologie
Il changeait d’avis
C'était un p'tit bonhomme, armé d’un métronome
Versatile et gaffeur, il jouait du trombone
Puis trouvant ça futile, il pris un xylophone
Il galérait sur son saxophone
Il s’amusa un temps sur son synthétiseur
Puis trouvant ça futile, il pris un xylophone
Il galérait sur son saxophone
Il s’amusa un temps sur son synthétiseur
Trêves de batterie, le violon quelle
erreur
Il fini par prendre des cours de gratte pour plaire au filles
Il fini par prendre des cours de gratte pour plaire au filles
Mais après une histoire d'un jour, prit un orgue de barbarie
Il changeait d’avis
C’était un député, sans parti attitré
Maire d’un village dont la dette a
explosé
Il faisait des congrès, si polis, si
proprets
Que l’on ne savait jamais de quel bord il
était
Il employait son temps à cacher ses erreurs
Ainsi passait sa vie à tromper ses consœurs
Il appelait dans ses discours à voter Sarkozy
Puis l’a renié le grand jour pour Hollande et son parti
Il changeait d’avis
Pour être le dernier :
(Pour être le premier)
Certes l'idée est simple, mais je ne pouvais refuser la perche que me tendait Goldman. En cherchant bien, on peut en tirer quelques leçons de vie : au sommet comme au pied de l'échelle, la solitude règne.
Chanson originale : Pour être le dernier :
Ça a été très long mais il y est arrivé Il voulait faire le con et ça n’as pas raté
Il fait le compte de ce qu'il y a laissé Ravalant sa honte, pour la mendicité
Beaucoup plus que des plumes, des morceaux entiers Pèse comme une enclume sur son dos courbé
Et certains disent même un peu d'identité Il aurait même perdu sa carte d'identité
Pourtant elle est en lui cette force immobile Portant toujours en lui cette volonté fébrile
Qui le pousse en avant, l'empêche de dormir Qui le laisse en plan, l'empêche de grandir
Toujours vers l'effort, à côté des plaisirs Pour le moindre effort, il souffre le martyr
Jusqu'à l'obséder par cet unique mobile Et se sent obligé d’passer pour un débile
Il fait le compte de ce qu'il y a laissé Ravalant sa honte, pour la mendicité
Beaucoup plus que des plumes, des morceaux entiers Pèse comme une enclume sur son dos courbé
Et certains disent même un peu d'identité Il aurait même perdu sa carte d'identité
Pourtant elle est en lui cette force immobile Portant toujours en lui cette volonté fébrile
Qui le pousse en avant, l'empêche de dormir Qui le laisse en plan, l'empêche de grandir
Toujours vers l'effort, à côté des plaisirs Pour le moindre effort, il souffre le martyr
Jusqu'à l'obséder par cet unique mobile Et se sent obligé d’passer pour un débile
(Refrain) (Refrain)
Pour être le premier Pour être le dernier
Pour être le premier Pour être le dernier
Pour arriver là-haut, tout au bout de l'échelle Pourrir dans l’caniveau, tout en bas de l'échelle
Comme ces aigles noirs qui dominent le ciel Etre exploité au noir, par un gars du cartel
Pour être le premier Pour être le dernier
Pour être le premier Pour être le dernier
Pour goûter le vertige des hautes altitudes Oubliés les vestiges des belles certitudes
Le goût particulier des grandes solitudes Être un habitué des grandes solitudes
Pour être le premier Pour être le dernier
Elle était innocence, douceur et jolie Elle était pestilence, et le corps rabougri
De ces amours immenses où l'on blottit sa vie Mais après tant d’abstinence, ça n’l’a pas refroidi
Mais d'une âme trop simple pour comprendre un peu Son âme était trop simple pour comprendre un peu
Que l'on puisse désirer mieux que d'être heureux Que l'on puisse désirer mieux que d'être un pouilleux
On dit qu'il a la chance mais qu'il n'a plus d'amis On dit qu'il n’a pas de chance qu'il a raté sa vie
Mais moi je sais qu'au moins il est bien avec lui Mais il surmonte ses hontes avec philosophie
Comme s'il avait le choix ou cette liberté Et il n’a guère de choix dans sa liberté
Quand on a cette voix qui vous dit d'avancer. Quand on a cette voix qui vous dit de glander.
(au Refrain) (au Refrain)
Pour être le premier Pour être le dernier
Pour arriver là-haut, tout au bout de l'échelle Pourrir dans l’caniveau, tout en bas de l'échelle
Comme ces aigles noirs qui dominent le ciel Etre exploité au noir, par un gars du cartel
Pour être le premier Pour être le dernier
Pour être le premier Pour être le dernier
Pour goûter le vertige des hautes altitudes Oubliés les vestiges des belles certitudes
Le goût particulier des grandes solitudes Être un habitué des grandes solitudes
Pour être le premier Pour être le dernier
Elle était innocence, douceur et jolie Elle était pestilence, et le corps rabougri
De ces amours immenses où l'on blottit sa vie Mais après tant d’abstinence, ça n’l’a pas refroidi
Mais d'une âme trop simple pour comprendre un peu Son âme était trop simple pour comprendre un peu
Que l'on puisse désirer mieux que d'être heureux Que l'on puisse désirer mieux que d'être un pouilleux
On dit qu'il a la chance mais qu'il n'a plus d'amis On dit qu'il n’a pas de chance qu'il a raté sa vie
Mais moi je sais qu'au moins il est bien avec lui Mais il surmonte ses hontes avec philosophie
Comme s'il avait le choix ou cette liberté Et il n’a guère de choix dans sa liberté
Quand on a cette voix qui vous dit d'avancer. Quand on a cette voix qui vous dit de glander.
(au Refrain) (au Refrain)
Pour être le premier (fois 4) Pour être le dernier (fois 4) Pour arriver là-haut, tout au bout de l'échelle Pourrir dans l’caniveau, tout en bas de l'échelle
Comme ces aigles noirs qui dominent le ciel Etre exploité au noir, par un gars du cartel
Comme ces aigles noirs qui dominent le ciel Etre exploité au noir, par un gars du cartel
Pour être le premier Pour être le dernier
Quand la musique est conne
(Quand la musique est bonne)
Autan dire que ce thème m'a pas mal inspiré ; quand on voit le nombre de daubes qui polluent nos oreilles aujourd'hui, à la radio, à la télé ou sur internet. Après tout le monde ne sera pas forcément d'accord avec mes choix mais je pense quand-même que dans les grandes lignes...
Chanson originale : Quand la musique est conne
J'ai trop saigné sur les Gibson J'ai trop rêvé sur les Gibson
J'ai trop rôdé dans les Tobacco Road Laissant de côté les grandes boîtes de prod
Y'a plus que les caisses qui me résonnent Parfois j’encaisse, ou j’en rigole
Et quand je me casse, je voyage toujours en fraude Mais ça m’agace, ces morceaux que l’on brode
Des champs de coton dans ma mémoire Des chants bidons hantent ma mémoire
Trois notes de blues c'est un peu d'amour noir Trois notes de loose et un peu d’fond d’tiroir
Quand j'suis trop court, quand j'suis trop tard Quand c’est trop lourd, qu’c’est du nanard
C'est un recours pour une autre histoire De nos jours, ça fait peine à voir
Quand la musique est bonne Quand la musique est conne
Quand la musique donne Quand la musique déconne
Quand la musique sonne, sonne, sonne Une histoire de p’tit bonhomme, homme, homme
Quand elle ne triche pas C’est du grand n’importe quoi
Quand elle guide mes pas Patrick* vraiment tais-toi
J'ai trop rôdé dans les Tobacco Road Laissant de côté les grandes boîtes de prod
Y'a plus que les caisses qui me résonnent Parfois j’encaisse, ou j’en rigole
Et quand je me casse, je voyage toujours en fraude Mais ça m’agace, ces morceaux que l’on brode
Des champs de coton dans ma mémoire Des chants bidons hantent ma mémoire
Trois notes de blues c'est un peu d'amour noir Trois notes de loose et un peu d’fond d’tiroir
Quand j'suis trop court, quand j'suis trop tard Quand c’est trop lourd, qu’c’est du nanard
C'est un recours pour une autre histoire De nos jours, ça fait peine à voir
Quand la musique est bonne Quand la musique est conne
Quand la musique donne Quand la musique déconne
Quand la musique sonne, sonne, sonne Une histoire de p’tit bonhomme, homme, homme
Quand elle ne triche pas C’est du grand n’importe quoi
Quand elle guide mes pas Patrick* vraiment tais-toi
Quand la musique est bonne Quand la musique est conne
Quand la musique donne Quand la musique redonne
Quand la musique sonne, sonne, sonne Toujours les mêmes icônes, connes, connes
Quand elle ne triche pas Bien qu’on ne les supportent pas
Quand elle guide mes pas Gold, Lio ou Sheila**
J'ai plus d'amour, j'ai pas le temps Ça parle d'amour, assez souvent
J'ai plus d'humour, j'sais plus d'où vient le vent Et de dance-floor, avec des mots d’enfants
J'ai plus qu'un clou, une étincelle Ils misent tout, en décibels
Des trucs en plomb qui me brisent les ailes Sur une bande son faîte de bouts de ficelles
Un peu de swing, un peu du King Un peu de string, un peu de bling
Pas mal de feeling et de décibels Un beau lifting, mais une voix de crécelle
C'est pas l'usine, c'est pas la mine Un tube d'usine, c'est pas un hymne
Mais ça suffit pour se faire la belle Mais ça suffit pour qu’les gens rappellent
Quand la musique donne Quand la musique redonne
Quand la musique sonne, sonne, sonne Toujours les mêmes icônes, connes, connes
Quand elle ne triche pas Bien qu’on ne les supportent pas
Quand elle guide mes pas Gold, Lio ou Sheila**
J'ai plus d'amour, j'ai pas le temps Ça parle d'amour, assez souvent
J'ai plus d'humour, j'sais plus d'où vient le vent Et de dance-floor, avec des mots d’enfants
J'ai plus qu'un clou, une étincelle Ils misent tout, en décibels
Des trucs en plomb qui me brisent les ailes Sur une bande son faîte de bouts de ficelles
Un peu de swing, un peu du King Un peu de string, un peu de bling
Pas mal de feeling et de décibels Un beau lifting, mais une voix de crécelle
C'est pas l'usine, c'est pas la mine Un tube d'usine, c'est pas un hymne
Mais ça suffit pour se faire la belle Mais ça suffit pour qu’les gens rappellent
Quand la musique est bonne Quand la musique est conne
Quand la musique donne Quand la musique étonne
Quand la musique sonne, sonne, sonne Tellement elle nous assomme, somme, somme
Quand elle ne triche pas Quand elle triche et qu’ça s’voit
Quand elle guide mes pas Lorie tu nous perdras
Quand la musique donne Quand la musique étonne
Quand la musique sonne, sonne, sonne Tellement elle nous assomme, somme, somme
Quand elle ne triche pas Quand elle triche et qu’ça s’voit
Quand elle guide mes pas Lorie tu nous perdras
Quand la musique est bonne Quand la musique est conne
Quand la musique donne Quand la musique résonne
Quand la musique sonne, sonne, sonne Comme un bruit de klaxonne, sonne, sonne
Quand elle ne triche pas Trois notes et on y va
Quand elle guide mes pas Bravo David Guetta
Quand la musique donne Quand la musique résonne
Quand la musique sonne, sonne, sonne Comme un bruit de klaxonne, sonne, sonne
Quand elle ne triche pas Trois notes et on y va
Quand elle guide mes pas Bravo David Guetta
Chœurs : Sonne, sonne, sonne (7 fois) Chœurs : conne, conne, conne (7 fois)
Quand la musique est bonne Quand la musique est conne
Quand la musique donne Quand la musique tâtonne
Quand la musique sonne, sonne, sonne Des jeunes loups qui s’la donne, donne, donne
Quand elle ne triche pas C’est une vraie Vendetta
Quand elle guide mes pas Les boys bands nous voilà
Quand la musique donne Quand la musique tâtonne
Quand la musique sonne, sonne, sonne Des jeunes loups qui s’la donne, donne, donne
Quand elle ne triche pas C’est une vraie Vendetta
Quand elle guide mes pas Les boys bands nous voilà
Quand la musique est bonne Quand la musique est conne
Quand la musique donne Quand la musique détonne
Quand la musique sonne, sonne, sonne Ça détruit les neurones, rones, rones
Quand elle ne triche pas Quand les tympans suivent pas
Quand elle guide mes pas Quand la techno s’abat
Quand la musique donne Quand la musique détonne
Quand la musique sonne, sonne, sonne Ça détruit les neurones, rones, rones
Quand elle ne triche pas Quand les tympans suivent pas
Quand elle guide mes pas Quand la techno s’abat
Quand la musique est bonne Quand la musique est conne
Quand la musique donne Des chanteuses mignonnes
Quand la musique sonne, sonne, sonne Très sexys, elles se donnent, donnent, donnent
Quand elle ne triche pas Et la musique dans tout ça ?
Quand elle guide mes pas Beyonce, Rihanna
Quand la musique donne Des chanteuses mignonnes
Quand la musique sonne, sonne, sonne Très sexys, elles se donnent, donnent, donnent
Quand elle ne triche pas Et la musique dans tout ça ?
Quand elle guide mes pas Beyonce, Rihanna
Quand la musique est bonne Quand la musique est conne
Quand la musique donne Quand la musique étonne
Quand la musique sonne, sonne, sonne... Tellement elle nous assomme, somme, somme...
Quand la musique donne Quand la musique étonne
Quand la musique sonne, sonne, sonne... Tellement elle nous assomme, somme, somme...
* Si Patrick Sébastien est un parodistes hors pair, en revanche, sa musique est l'une des pires inepties musicale qu’il m’ait été donné d'entendre.
** Et la liste est encore longue, surtout du côté des artistes des années 80.
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